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Ca n’arrive pas qu’aux autres…

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Un témoignage de Roland NGUYEN

Je croyais avoir tout bon

Jusqu’à mon hospitalisation, je croyais avoir tout bon, ou presque… N’ayant jamais fumé et bu, ou alors un ou deux verres de Bordeaux pas plus de dix fois dans une année, à l’occasion de repas de famille, et surtout nageant en piscine une moyenne de 30kms par mois, je m’estimais à l’abri d’ennuis graves de santé.« Vous ne faîtes pas votre âge ! Vous faîtes au moins dix ans de moins ! ». Ce n’était pas un compliment pour me faire plaisir et évidemment cela me flattait. Tension : 13/8 le plus souvent. Aucun médicament pour l’hypertension depuis que j’avais réduit volontairement de façon conséquente ma consommation de sel. Mes analyses de sang étaient quasiment normales : un taux de cholestérol à la limite, pas de glycémie. Simplement à surveiller : un peu limite le taux de triglycérides ainsi que le taux d’acide urique qui pouvait provoquer de temps en temps des crises de goutte, à partir de la quarantaine. Presque normal pour un asiatique qui mange trop d’aliments à base de saumure… Et consomme souvent du riz, qui, contrairement aux idées reçues, n’est pas un aliment neutre car quand il est consommé régulièrement (disons un bol par jour) il contribue à augmenter le taux de triglycérides, facteur cumulatif déclencheur de la goutte avec le taux d’acide urique. Ce taux d’acide urique un peu élevé aurait dû m’alerter sur la capacité de mon métabolisme à éliminer les toxines. Mais compte tenu de mes nombreux kms de natation mensuelle, je m’estimais préservé.

Pas une cure mais les urgences !

En janvier 2018, en nageant le crawl, j’ai eu une remontée gastrique qui m’a déclenché une irritation à la gorge devenue une trachéite et une toux sèche persistante qui m’empêchait de dormir ( toux sèche irrépressible en position allongée). Une situation qui a duré environ six semaines jusqu’à mi février et durant laquelle, en raison de déplacements professionnels, occasionnait pour moi un déficit de sommeil d’environ 2 à 3 heures par nuit… Mi février 2018, de retour du festival de Clermont Ferrand particulièrement fatiguant, je vais voir mon médecin généraliste afin qu’il me prescrive des antibiotiques afin que ma toux chronique ne se transforme pas en surinfection pulmonaire. Malgré ces antibiotiques, la toux persiste ainsi que l’énorme état de fatigue engendré par le déficit de sommeil. Le lundi 5 mars 2018, je retourne voir mon médecin généraliste pour lui dire que j’éprouve une grande fatigue générale et que je souhaite qu’il me prescrive une cure quelque part pour soigner mes bronches et retrouver une meilleure santé. Il m’ausculte et en voyant notamment les œdèmes que j’avais aux deux membres inférieurs me dit : « Ce n’est pas une cure de repos que je vais vous prescrire, mais je vais vous envoyer aux urgences ». Sur le chemin du retour vers chez moi, je n’arrivais pas à réaliser d’avoir entendu un tel diagnostic. Et pourtant durant le trajet à pied de son cabinet à mon domicile, qui devait faire maximum 600 mètres, j’aurais dû être alerté par cette terrible constatation : j’ai dû m’asseoir à six reprises sur un banc pour reprendre mon souffle !

Voilà comment un homme de 72 ans, qui ne faisait pas son âge, et qui se croyait, sinon
immortel, du moins en pleine forme, s’est retrouvé aux urgences à l’hôpital Henri
Mondor le lundi 5 mars 2018.

Pour n’en sortir que deux mois et demi plus tard le 24 mai 2018…

Ça n’arrive pas qu’aux autres.. ! La suite bientôt…

Un témoignage de Roland NGUYEN
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